ECRIRE MON PREMIER VISION BOARD

Faire un vision board est le premier conseil donné par tous les plus grand conférencier de développement personnel. Cet exercice permet de définir ce que tu souhaites vraiment accomplir dans ta vie et ainsi connaître le chemin a emprunter pour l’atteindre. Ce tableau de rêves doit toujours être visible pour t’aider à visualiser tes objectifs chaque jours.

Cet article sera découper en deux grandes parties :  Dans un premier temps je vais écrire un cours théorique sur comment faire un vision board. Puis dans un second temps, je me confie à vous. Car je n’arrive pas à faire ce vision board. Et je pense que  vous êtes aussi dans ce cas pour la majorité des lecteurs de cet article.

J’ai fait des recherches et j’ai découvert 6 étapes pour créer un vision board.

Comment réaliser un vision board ?

Créer un vision board (ou tableau de visualisation) est une étape puissante dans ton développement personnel. C’est un outil concret qui transforme tes rêves abstraits en objectifs visibles et inspirants.
Alors nous allons faire cela comme un cours pratique, étape par étape, pour que tu passes à l’action dès aujourd’hui

OBJECTIF DU COURS

Créer ton premier vision board, c’est créer un tableau clair, inspirant et aligné sur ta vision de vie, qui t’aide à garder le cap chaque jour. C’est presque une oeuvre que tu contemples tous les jours pour garder ton focus sur tes objectifs.

🧠 ÉTAPE 1 – Comprendre le but d’un vision board

Un vision board, ce n’est pas de la magie. C’est un outil de focus et d’énergie : il te rappelle ce que tu veux vraiment, et te pousse à agir dans ce sens.

Il sert à :

  • Te reconnecter chaque jour à tes rêves, valeurs et motivations.

  • Programmer ton cerveau (via la visualisation) à repérer les opportunités en lien avec tes objectifs.

  • Te donner un boost de motivation quand tu perds le cap.

✍️ ÉTAPE 2 – Préparer ton introspection

Avant de coller des images, tu dois clarifier ta vision. Prends un carnet ou une feuille et réponds honnêtement à ces 6 questions. Réponds rapidement sans puiser dans ton mental, ouvre ton coeur et écris avec ce que tu ressens au plus profond de toi. Même si tu écris peu de chose, garde en tête que c’est un premier pas à franchir. Ne te censure pas. Écris avec ton cœur, pas avec ton mental rationnel. C’est ton rêve, pas ton CV. Voici les 6 questions :

  1. 🌍 Qui veux-tu devenir ?
    (Décris ton identité future : plus confiant(e), plus libre, plus sportif(ve), plus serein(e) ?)

  2. 💼 Que veux-tu accomplir ?
    (As-tu des objectifs concrets que tu souhaites atteindre : carrière, business, forme physique, projet personnel ?)

  3. ❤️ Que veux-tu ressentir au quotidien ?
    (Énergie, paix, passion, amour, gratitude…)

  4. 🏡 Quel style de vie veux-tu créer ?
    (Où tu vis, avec qui, quel est ton rythme, décris ton environnement ?)

  5. 💰 Que veux-tu avoir ?
    (Qu’est ce que tu aimerais obtenir dans la vie de tes rêves. Matériel, voyages, maison, liberté financière, etc.)

  6. 🙏 Pourquoi tout cela est important pour toi ?
    (Ton “pourquoi profond” — la raison émotionnelle derrière tout ça.)

🖼️ ÉTAPE 3 – Trouver les images et mots-clés

Une fois ta vision écrite, tu vas traduire ces idées en images et mots puissants.

 Où chercher :

  • Pinterest (idéal pour tout type d’inspiration)

  • Magazines, journaux, catalogues

  • Tes propres photos (voyages, moments heureux)

  • Banques d’images libres (Unsplash, Pexels)

 Que chercher :

  • Des images symboliques : quelqu’un qui court pour la vitalité, une mer pour la liberté, un couple heureux pour l’amour, etc.

  • Des citations motivantes : “Je crée ma vie”, “Je suis prêt à recevoir le meilleur”, “Rien n’est impossible.”

  • Des mots-clés : Force, Paix, Réussite, Énergie, Amour, Liberté…

🧩 ÉTAPE 4 – Créer ton tableau

Tu as deux options :

 Option 1 : Vision board physique

  • Prends une grande feuille cartonnée (A3 minimum) ou un cadre ou un tableau. Un support qui te fait plaisir de regarder.

  • Découpe et colle tes images et mots.

  • Organise-les par thèmes (santé, famille, carrière, voyages, etc.) ou par émotions.

  • Laisse de l’espace, laisse respirer la composition.

  • Ajoute ton prénom ou une photo de toi souriant au centre.

Option 2 : Vision board digital

  • Utilise Canva (gratuit et simple).

  • Crée un tableau au format paysage (tu pourras en faire un fond d’écran).

  • Importes-y tes images et textes inspirants.

  • Joue sur les couleurs, la clarté et la cohérence visuelle.

🌞 ÉTAPE 5 – L’activer

Ton vision board n’est pas décoratif — il doit vivre avec toi. Ton cerveau ne fait pas la différence entre imagination et réalité. Plus tu visualises, plus tu orientes ton énergie vers les bonnes actions.

➡️ Regarde-le chaque matin et chaque soir.
➡️ Ressens les émotions que tu aurais si tout cela était déjà réel.
➡️ Répète mentalement : “C’est déjà en train de se réaliser.”

🔁 ÉTAPE 6 – Le faire évoluer

Un vision board n’est pas figé.

  • Mets-le à jour tous les 6 mois ou chaque nouvelle année.

  • Supprime les rêves atteints, et ajoute-en de nouveaux.

  • Observe l’évolution de ta vision (tu verras à quel point elle devient plus claire).

La théorie c’est super mais pourquoi je n’arrive pas à faire mon vision board ?

Je vais te faire une confidence. Cela fait des mois que je repousse ce moment. Des mois que je me dis : “Demain, je le ferai.” Et pourtant, me voilà encore devant une page blanche, incapable de coller la moindre image sur mon tableau de rêves.

J’ai beau savoir comment faire un vision board, avoir lu des dizaines d’articles, regardé des vidéos, même résumé tout ça en six étapes claires et logiques… rien n’y fait.
Quelque chose me bloque. Et si tu lis ces lignes, peut-être que toi aussi, tu ressens ce blocage. Alors j’ai pris une décision j’ai fait le bilan de ma vie et j’ai décidé de passer à l’action.

La procrastination : mon amie déguisée en ennemie

Je me rends compte que la procrastination, c’est souvent une armure. C’est aussi une façon élégante d’éviter de se confronter à soi-même. Alors je me suis trouvé mille excuses :

« Je n’ai pas le temps. »
« Ce n’est pas le bon moment. »
« Je veux le faire parfaitement. »

Mais derrière tout ça, il y a une vérité plus intime : j’ai peur.

Oui, j’ai peur. Mais pas forcément de l’échec, comme on pourrait le croire. Non. J’ai peur de réussir.

Parce que si je réussis à matérialiser mes rêves sur ce tableau, alors il faudra que je les poursuive. Et si je les atteins ? Qu’est-ce que je fais ensuite ? Et si, une fois tout accompli, je me rends compte que ce n’est pas ce que je voulais vraiment ?

C’est absurde, je sais. Mais l’esprit humain est un labyrinthe. Et dans le mien, chaque fois que je m’approche d’un rêve, une petite voix me murmure :

“Et si tu n’étais pas à la hauteur ?”

Dix mois de rendez-vous manqués avec mes rêves

Je me suis convaincu en janvier que je ferai ce tableau, sauf que nous sommes en octobre et j’écris cet article. Dix mois que je me promets de créer ce vision board. Dix long mois à remettre à demain. C’est presque une année entière à tourner autour du même point, sans oser le franchir. Et chaque matin, je me dis :

“Un jour, je le ferai.”
Mais ce “un jour” ressemble beaucoup à “jamais”.

Alors je me pose une question : Pourquoi est-ce si difficile de se donner la permission de rêver ?

Je crois que c’est parce que rêver, c’est prendre un risque. Le risque de se découvrir. Le risque de se décevoir.
Et surtout, le risque de changer.

Parce que quand tu rêves vraiment et quand tu commences à y croire alors tu n’as plus d’excuse pour rester au même endroit.
Et ça, c’est effrayant.

Choisir, c’est renoncer

Je me souviens d’une phrase que j’ai lue un jour :

“Choisir, c’est renoncer.”

Et c’est exactement ce qui me paralyse. Faire mon vision board, c’est choisir une direction. C’est dire oui à certains rêves, et non à d’autres. C’est accepter de fermer des portes, même si elles restent tentantes.

Pendant des années, j’ai pris l’habitude de vivre pour les autres. Pour ma famille, pour mes proches, pour ce qu’on attendait de moi. Mais aujourd’hui, je sens que je dois apprendre à me choisir, moi.

Alors quand je regarde cette grande feuille blanche, ce n’est pas juste un tableau de papier…
C’est un miroir.
Et ce que je redoute le plus, ce n’est pas d’y coller des images, mais d’y voir mon reflet. Un reflet honnête. Brut et sans filtre. Je me rends compte que je ne sais plus vraiment ce que je veux. Ce qui me ferait vibrer. Ce qui me ferait sourire au réveil.

Et peut-être que toi aussi, tu ressens ça : ce flou, ce vide entre ce que tu fais et ce que tu veux vraiment.

Réapprendre à me faire passer en premier

Alors j’ai pris une décision : je vais réapprendre à me choisir. À penser à moi pour faire ce qui me fait du bien. Et écouter mes envies, sans culpabilité.

Parce que non, ce n’est pas de l’égoïsme. C’est de la survie émotionnelle. Car, on ne peut pas offrir de la lumière aux autres quand on a éteint la sienne. Et si tu es dans le même cas, je t’invite à te poser une question simple :

“Qu’est-ce que je veux, moi, vraiment ?”

Pas ce que les autres veulent pour toi. Pas ce qui serait “raisonnable”. Mais ce que toi, au fond, tu désires.

Mes deux piliers : amour, estime

Je me rends compte que pour avancer, j’ai besoin de deux fondations :

  1. L’amour de soi – me traiter avec douceur, même quand je trébuche.

  2. L’estime de soi – reconnaître ma valeur, sans avoir besoin d’être validé.

Ces deux piliers, c’est mon carburant du rêve. Sans eux, je m’essouffle vite. Mais avec eux, je peux gravir n’importe quelle montagne. C’est deux piliers permettent d’obtenir la confiance en soi.

Je te parlerai plus en détail de la confiance en soi dans un autre article, parce qu’il mérite une place à part entière.
Mais retiens une chose : ton vision board n’aura de sens que si tu te sens digne de ces rêves.

Voir grand, même quand ça fait peur

Alors j’ai décidé d’écrire mes rêves. Pas pour les juger. Pas pour les réduire à ce qui semble “possible”.
Mais pour les libérer. J’ai compris que si un rêve ne me fait pas un peu peur, c’est qu’il n’est pas assez grand.

Alors j’ai osé écrire des phrases comme :

“Je vis de ma passion.”
“Je rayonne de confiance.”
“Je voyage avec ma famille autour du monde.”

Et tu sais quoi ? Au moment où j’ai écrit ces mots, j’ai senti cette petite voix revenir :

“Tu n’y arriveras pas.”
Mais cette fois, je ne l’ai pas écoutée.

Les croyances limitantes : ces chaînes invisibles

Ah… les croyances limitantes. Ces ennemies silencieuses qui sabotent nos projets sans qu’on s’en rende compte.

Tu sais, cette petite voix dans ta tête qui te chuchote :

“Tu n’es pas assez bon.”
“Tu n’as pas le temps.”
“Tu es trop vieux pour ça.”

Cette voix, je la connais par cœur. Elle s’est installée dans ma tête en 2020, pendant le COVID. Et depuis, elle n’a cessé de répéter le même refrain. Pendant quatre ans, j’ai laissé cette voix décider à ma place. Mais aujourd’hui, je veux reprendre le volant.

Je me rends compte que ces croyances ne sont que des histoires qu’on se raconte pour se protéger. Des phrases qu’on a entendues, répétées, intégrées… jusqu’à les croire vraies. Mais elles ne le sont pas. Elles ne sont que des illusions.

Apprendre à désobéir à sa petite voix

Alors quand je vais écrire mes rêves sur mon vision board, cette voix est toujours là. Mais maintenant, je la regarde différemment. Je la remercie parce qu’elle a voulu me protéger, mais je lui dis doucement :

“Merci, mais je n’ai plus besoin de toi.”

Et j’écris quand même. Je recherche mes images et mes mots-clés. Cela me permet de visualiser la vie que je veux vraiment. Même si j’ai peur. Même si je ne sais pas encore comment y arriver.

Parce que c’est ça, le courage : avancer avec la peur, pas sans elle.

Mon vrai blocage n’était pas le tableau

En réalité, le vision board n’était qu’un prétexte. Le vrai travail, c’était d’oser me regarder en face.
De poser sur le papier ce que je veux profondément. De me donner le droit de rêver grand.

Je comprends maintenant que ce tableau n’est pas juste un collage de photos inspirantes. C’est une déclaration d’amour à soi-même. Une promesse silencieuse qu’on se fait :

“Je crois en moi.”

Et si tu lis ces mots, peut-être que toi aussi, tu en es là. À la croisée des chemins. Entre ce que tu vis et ce que tu veux vivre.

Une œuvre en mouvement

Je n’ai pas encore fini mon vision board. Et c’est ok. Parce que j’ai compris que ce n’est pas une œuvre figée, mais une œuvre vivante. Elle évoluera avec moi. Elle changera, se transformera, grandira.

Mes rêves d’aujourd’hui ne seront peut-être plus ceux de demain. Et c’est très bien comme ça. Parce que la vie, c’est le mouvement. Et tant que je continue d’avancer, même à petits pas, je suis sur le bon chemin.

Le prochain chapitre

Je sens que ce travail intérieur ne fait que commencer. Maintenant que j’ai accepté de rêver, il me reste à apprendre à agir. À transformer mes visions en actions concrètes. À bâtir la stratégie qui fera passer mes rêves du tableau à la réalité.

Et je crois que ce sera le sujet de mon prochain article :

Comment élaborer une stratégie pour réaliser son vision board et vivre la vie de ses rêves.

Parce qu’un rêve, sans plan, reste un vœu.
Et moi, je ne veux plus faire des vœux.
Je veux vivre.


Et toi ?

Je vais te poser la question que je me suis posée cent fois :

Pourquoi n’as-tu pas encore fait ton vision board ?

Est-ce la peur ? Le doute ? Le manque de temps ?
Ou peut-être que, comme moi, tu cherches encore ce que tu veux vraiment ?

Peu importe la raison. Ce qui compte, c’est que tu sois ici, en train de lire ces lignes. C’est que quelque chose en toi a envie de changer. Et ça, c’est déjà le premier pas.

💬 Et maintenant, c’est ton tour.

Dis-moi en commentaire :
👉 Qu’est-ce qui t’empêche de créer ton vision board ?
👉 Ou si tu en as déjà un, qu’est-ce qu’il t’a apporté ?

Je lirai chaque mot avec attention, parce que cet article n’est pas qu’une histoire — c’est un échange entre toi et moi.
Et peut-être qu’ensemble, on trouvera le courage de coller nos rêves sur ce fameux tableau… et de les réaliser.

 

2 réflexions sur “Ecrire mon premier vision board”

  1. Quel bel article, il m’a touchée en tant qu’artiste en devenir 😀 je me retrouve complètement dans ce luxe de rêver, mais aussi dans ce « blocage » à le matérialiser. Il faut dire que l’ACTION est un bon moyen de les concrétiser.
    Ton article m’encourage à OSER ! 😉

    1. Merci beaucoup pour ton retour, je suis content que cet article t’encourage à oser. Ce blog vivre la vie de mes rêves est un peu comme un exercice de développement personnel ou un journal de progrès. A travers ce blog, j’ose passer à l’action.

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