Passer à l’action était ma phrase préférée, pourtant j’ai fait une erreur qui m’a coûté quelques années de rêves. J’ai longtemps cru que comprendre suffisait à transformer ma vie. Je lisais, j’écoutais des vidéos et je planifiais. De plus, j’avais des dizaines de carnets remplis d’idées, de plans, de visions. J’ai créé au moins dix plans d’entreprises à succès.

Mais un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je savais exactement où je voulais aller, mais je ne bougeais pas. En effet, je parlais beaucoup de mes projets, mais je n’en réalisais aucun vraiment. Et même pire que cela, je voyais mes projets prendre vie par d’autres personnes sous mes yeux. J’étais dans ce que j’appelle aujourd’hui la “boucle de préparation infinie”.

Et puis cette année j’ai compris une chose essentielle : la théorie ne change pas une vie. Car seule l’action le fait. J’ai attendu l’âge de 44 ans pour ouvrir les yeux.

Tu peux lire tous les livres de développement personnel du monde, suivre toutes les formations, et visualiser tes rêves chaque matin… Si tu ne passes pas à l’action, rien ne change.

Et ça, ça m’a frappé de plein fouet. Parce que j’étais ce gars qui savait quoi faire, mais qui ne le faisait pas. En réalité, je passais à l’action mais je ne le faisais pas vraiment. J’étais le champion de la procrastination intelligente. Pas par manque de volonté… mais parce que mon cerveau me jouait des tours.

Le piège du perfectionnisme

Je pense que je suis TDAH ou quelque chose qui y ressemble. 
Et quand je dis ça, ce n’est pas pour me trouver une excuse, mais pour expliquer un fonctionnement : mon cerveau est comme un moteur de Ferrari avec des freins de vélo. Il va vite, il part dans tous les sens, il a mille idées… mais il a du mal à finir ce qu’il commence.

Et en plus de ça, je suis perfectionniste. C’est le combo parfait pour ne rien faire du tout. J’ai un ami qui m’a dit : « Alex, tu veux être l’homme blanc (synonyme de parfait) mais c’est chiant. Soit naturel, un homme gris avec tes défauts que l’on aime. Tu es plus drôle quand tu oses être toi. »

Pendant longtemps, j’ai cru que je devais tout faire parfaitement. Et je ne lançais pas mon projet tant que tout n’était pas prêt. Je ne publiais pas tant que le texte n’était pas parfait. Donc je ne passais pas à l’action tant que je n’étais pas sûr du résultat.

Et ça sonnait intelligent :

“Je veux faire les choses bien.”
“Je ne suis pas encore prêt.”
“Je dois encore apprendre avant de me lancer.”

Mais derrière ces phrases, il y avait une vérité beaucoup plus simple : la peur. En effet, la peur d’échouer et la peur d’être jugé. Ou tout simplement, la peur que mon rêve ne ressemble pas à ce que j’avais imaginé.

Dans mon cas le perfectionnisme n’est pas une qualité mais c’est une stratégie de fuite. Et d’après ce que j’ai lu, le TDAH amplifie tout ça : le cerveau cherche la dopamine rapide, le plaisir immédiat, pas l’effort long et incertain.

Alors, je me suis retrouvé piégé dans un cycle : réfléchir – planifier – imaginer – repousser. Donc j’étais brillant en théorie, mais vide d’action concrète.

Ce que j’ai compris sur le passage à l’action

Lors du séminaire de Anthony Robbins, j’ai eu un déclic simple mais puissant : le premier pas est toujours imparfait, mais il change tout.

Car c’est quand tu fais que tu apprends. Tu prends une décision et passe à l’action massivement. On croit souvent qu’il faut d’abord savoir, comprendre, et être prêt pour agir. Mais en réalité, c’est l’action qui apporte la clarté.

Et je me souviens quand j’ai commencé à écrire pour mon premier blog Mon Défi Sport. Je voulais que le premier article soit parfait. J’ai réécrit des dizaines de fois l’introduction, corrigé chaque phrase, changé le ton, les mots-clés, le titre… Et au final, je n’avais toujours rien publié.
Puis un jour, j’ai simplement décidé d’appuyer sur “Publier”. Pas parce que c’était parfait. Mais parce que je voulais avancer.

Et tu sais quoi ? C’est ce premier clic qui a tout changé. Parce que c’est en agissant que j’ai appris énormément.

Aujourd’hui, je crois profondément que vivre la vie de ses rêves, c’est oser faire des choses imparfaites.
C’est accepter de tomber, de corriger, d’ajuster. Mais c’est surtout refuser de rester bloqué au stade du rêveur.

Le mythe de la motivation

On attend souvent la motivation pour agir. Car l’on se dit : “Quand je serai motivé, je commencerai.” Mais la vérité, c’est que la motivation ne précède pas l’action. Elle en découle.

Tu ne ressens pas de motivation avant de commencer à courir. Mais après l’effort, tu ressens de la fierté, de la confiance, de l’énergie. Et c’est ça, la vraie motivation.

“Je n’ai jamais été motivé avant de commencer,
mais j’ai toujours été fier après avoir agi.”

La motivation, c’est comme un feu. Si tu attends qu’il s’allume tout seul, il fera toujours froid. Mais si tu frottes deux pierres — c’est-à-dire, si tu poses deux petites actions — alors une flamme finit toujours par naître.

Comment j’agis aujourd’hui (même imparfaitement)

Je ne vais pas te mentir : je n’ai pas trouvé une méthode magique. Mais j’ai compris que la simplicité bat la perfection.
Voici mes quelques règles personnelles pour passer à l’action malgré la procrastination :

1. La règle du “un vaut mieux que zéro”

J’ai lu cette phrase dans un livre de Fabien Olicard : « Un vaut mieux que zéro ». Même une petite action vaut mieux qu’aucune. Une minute d’écriture, une marche de dix minutes, un mail envoyé, une tâche cochée. C’est minuscule, mais c’est un mouvement, et le mouvement appelle le mouvement. Car chaque jour où tu fais “un”, tu gagnes sur le “zéro”.

2. Le découpage microscopique

Quand mon cerveau voit une montagne, il panique. Alors je la transforme en cailloux. Plutôt que “écrire un article”, je me dis : “ouvrir mon ordinateur”, “écrire le titre”, “rédiger le premier paragraphe”. Et le résultat est que  j’avance sans me rendre compte de l’ampleur du chemin. C’est la méthode des petits pas.

3. L’environnement favorable

Je me crée un contexte où l’action devient la voie la plus facile. Je range mon bureau, je coupe les notifications, je mets une musique de focus. En bref, j’enlève les distractions. Car l’environnement influence plus que la volonté.

4. Le rituel de démarrage

J’ai testé beaucoup de rituel de démarrage et celui qui fonctionne en ce moment est d’agir sans réfléchir. Alors, ce n’est pas tout a fait vrai. Je prépare à l’avance mes tâches et j’anticipe un maximum pour passer à l’action rapidement sans contrainte. Par exemple : je prépare mon ordinateur et mes feuilles sur le bureau prêt pour démarrer mon travail du lendemain. C’est que je peux passer à l’action sans réfléchir.

Trouve ton rituel de démarrage, cela peut-être la respiration, mettre de la musique etc…

5. L’autocompassion

Très important, je ne me flagelle plus quand je perds le fil. Avant, je me disais “tu es nul, tu n’as pas tenu”. Mais Aujourd’hui, je me dis “tu es humain, bouge tes fesses maintenant”. Parce qu’au fond, ce qui compte, c’est de revenir à l’action, encore et encore. C’est de passer massivement à l’action.

Le courage d’avancer malgré tout

Aujourd’hui, je choisis d’agir. Pas parce que je me sens prêt. Mais parce que j’ai compris que je ne le serai jamais totalement.

Chaque fois que je me lance, même imparfaitement, je sens la vie revenir en moi. Chaque petit pas me rapproche de cette version de moi que je veux devenir. C’est difficile pour moi de passer l’action sans y réfléchir, mais ça fonctionne. Les résultats sont là.

“Vivre la vie de mes rêves”, ce n’est pas un concept abstrait. C’est un verbe. C’est vivre.
Et vivre, c’est agir. Vivre c’est être en mouvement. 

Alors oui, tout les jours je doute. Très souvent, je procrastine encore. Mais je me répète toujours cette phrase :

“Un vaut mieux que zéro.”

« Prends une décision et passe massivement à l’action »

Un article publié vaut mieux qu’une idée brillante oubliée. De même qu’un entraînement de 10 minutes vaut mieux qu’un programme parfait jamais commencé.
Une petite action vaut mieux qu’une grande intention.

Parce que finalement la perfection n’existe pas. Mais le progrès, lui, est réel. Et c’est ce progrès, pas à pas, qui finit par transformer une vie.

Conclusion

Si tu lis ces lignes, peut-être que toi aussi tu as un rêve qui t’attend. Ou un projet que tu repousses depuis trop longtemps. Alors aujourd’hui, je veux simplement te dire ceci :

Ne cherche plus à être prêt. Sois en route. Fais ce premier pas, aussi petit soit-il. Parce qu’un vaut toujours mieux que zéro. Passer à l’action et échouer vaut toujours mieux qu’attendre la perfection. Soit je réussi, soit j’apprends.

Et c’est comme ça, un pas à la fois, qu’on finit par vivre la vie de ses rêves.

Passes à l’action en écrivant dans les commentaires si toi aussi tu as un projet qui te fais rêver mais que tu attends le bon moment pour le vivre.